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Coquerelles

Les blattes sont généralement des insectes assez grands. La plupart font la taille d'un ongle, mais les plus grosses espèces, comme Macropanesthia rhinoceros d'Australie ou Gromphadorhina portentosa de Madagascar peuvent atteindre 9 cm de long. Leur corps a une forme ovale, aplatie dorso-ventralement. La tête porte de longues et fines antennes formées d'un grand nombre d'articles. Les pièces buccales sont de type broyeur. Le thorax est recouvert à l'avant par le pronotum. Les blattes peuvent ou non porter deux paires d'ailes, mais les espèces ailées se déplacent en général en courant sur le substrat. À l'extrémité postérieure de l'abdomen, on trouve deux appendices sensoriels : les cerques.

Les blattes vivant dans les appartements sont des insectes grégaires. Elles produisent une phéromone d'agrégation. Il s'agit d'une substance odorante incitant les individus d'une même espèce à se regrouper. Des abris où leurs excréments sont abondants apparaissent (en anglais un Fecal Focal Point). À cet endroit, les insectes sont en sécurité. L'abondance des excréments et de la phéromone indique aux blattes que leur cachette n'a pas encore été découverte par leurs ennemis (les habitants du logement). Expérimentalement, on observe que les blattes se développent moins vite lorsqu'elles sont isolées. De plus, les cafards se nourrissent davantage en présence de cette phéromone.

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Perce-oreilles

Taille : Les adultes mesurent de 1 à 2 centimètres de long.
Couleur : Leur corps est couvert d'une carapace ou cuticule, brun-roux brillant. L'abdomen est souvent plus foncé que la tête et le thorax.
Forme : De forme très allongée, il possède deux longues antennes, une paire de pièces buccales de type « broyeur ». Il est muni de petites ailes, qu'il n'utilise pratiquement pas, sauf pour planer. Le forficule est capable de voler mais il le fait rarement.

Le perce-oreille doit son nom à son abdomen qui se termine par deux cerques ayant la forme d'une pince, plus foncés sur leurs extrémités. Ces cerques sont presque droits chez les femelles alors qu'ils sont nettement incurvés chez les mâles. Ce sont des armes défensives mais guère efficaces face à leurs gros prédateurs (oiseaux, lézards, mammifères insectivores, dont musaraigne...).

Les jeunes ressemblent aux adultes, mais ils sont plus clairs et aptères.

Après l'accouplement qui s'effectue en été, la femelle pond des œufs. Les larves donneront des adultes quelques mois plus tard. La femelle semble prendre soin des petits. Aux premiers froids et gelées d'automne (vers octobre), le forficule s'enfouit dans le sol pour hiberner. La plupart des mâles meurent en hiver, alors que la femelle de l'année y survit. Un mois plus tard environ, celle-ci creuse une petite loge (terrier), s'y isole et pond quelques dizaines d'œufs blancs, arrondis et translucides (une soixantaine au maximum).
Vers la mi-mai les larves éclosent. La femelle s'occupe de ses œufs et de ses larves avec un soin attentif, jusqu'à la dernière des 4 mues que subissent les larves qui ressemblent aux adultes, mais en plus petit et sans ailes. Les jeunes adultes émergent généralement en juillet. Ils demeurent actifs jusqu'aux premiers gels.

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Fourmis

Les premières fourmis connues seraient apparues à la fin du Crétacé et seraient une évolution des guêpes du jurassique (certaines espèces de fourmi ont d'ailleurs conservé un dard). Morphologiquement, elles se distinguent des autres insectes principalement par des antennes avec un coude marqué et par un pédoncule en forme de perle formé des premiers segments abdominaux (qui sont joints au thorax chez les guêpes). Ce pétiole intercalé donne à l'abdomen une plus grande mobilité par rapport au reste du corps. À l'exception des individus reproducteurs, la plupart des fourmis sont aptères.

Les fourmis se sont adaptées à presque tous les milieux terrestres et souterrains (on en a trouvé jusqu'au fond d'une grotte de 22 km de long en Asie du Sud-est) mais n'existent pas à notre connaissance dans les milieux aquatiques ni dans les zones polaires et glaciaires permanentes.

Les œufs sont pondus par une ou parfois plusieurs reines (les espèces de fourmis possédant une seule reine sont appelées monogynes et celles possédant plusieurs reines sont dites polygynes). Certaines espèces peuvent tolérer, lorsque la colonie est conséquente, deux reines tellement éloignées qu'elles ne se rencontrent jamais (on parle alors d'espèce olygynes). La plupart des individus grandissent pour devenir des femelles aptères et stériles appelées ouvrières. Périodiquement, des essaims de nouvelles reines et de mâles, généralement pourvus d'ailes, quittent la colonie pour se reproduire. Les mâles meurent ensuite rapidement, tandis que les reines survivantes, fécondées, fondent de nouvelles colonies ou, parfois, retournent dans leur fourmilière natale.

Densité de nids

Elle varie fortement selon l'espèce et l'environnement, étant notamment lié à la disponibilité en nourriture. La taille des colonies varie d'un extrême à l'autre. La plus petite colonie compte quatre individus avec une reine dans le nid. En général, un nid de fourmis mesure environ 20 m de diamètre et est principalement constitué de réseaux de galeries et de chambres.

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Puces

La puce est l'ectoparasite infestant le plus fréquemment les carnivores, dans tous les milieux (forestier, rural, urbain).

Dans le milieu naturel et en zone chaude, on en observe toute l'année. En zone tempérée et froide, ses infestations sont plus importantes du printemps à l'automne. En dessous de 0 °C, la plupart des puces et larves meurent, mais les oiseaux migrateurs en rapportent du sud, et un certain nombre survivent dans les terriers, près des hibernants notamment, ou dans les maisons.

Les puces sont souvent bien tolérées par exemple par le chat ou le rat, bien que des pulicoses allergiques puissent apparaître avec un prurit important, dégénérant éventuellement en dermite allergique avec lésions cutanées importantes. Les puces transmettent de nombreuses maladies vectorielles dont des zoonoses (notamment la peste).

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Nid-de-guêpes

D'une longueur variant habituellement de 10 à 19 millimètres, les guêpes ont une morphologie de base proche de celle des abeilles et des fourmis sexuées : une tête notamment dotée de mandibules et d'une paire d'antennes, d'une paire d'yeux composés et de trois ocelles infrarouges, un thorax sur lequel sont fixées six pattes et quatre ailes membraneuses, enfin l'abdomen arborant des couleurs vives avec à son extrémité un aiguillon relié à une glande à venin.

En 2007, la plus petite guêpe connue Dicopomorpha echmepterygis de la famille des Mymaridae, mesure 0,139 mm. C'est probablement le plus petit insecte également.

La guêpe est un insecte utile en tant que prédateur, limitant les populations d'insectes potentiellement nuisibles tels que les moustiques ou les insectes s'attaquant aux cultures. L'emploi de pesticide peut parfois être excessif comparé à la menace présentée. Une neutralisation propre peut très bien être réalisée ponctuellement avec un abat-guêpe. Cependant, en cas de nid important et mal placé, sous un toit ou dans un jardin, il convient de neutraliser la colonie. Toujours attendre la fin du jour et le retour de la fraîcheur pour agir. Il est nécessaire de faire appel à des spécialistes.

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Poissons d'argent

Mesurant entre 10 et 15 mm adulte, le poisson d'argent a une tête pourvue d'yeux à facettes partiellement développés, tête prolongée par deux longues antennes. Son corps aplati est couvert d'écailles. Son abdomen se termine par trois longs prolongements fins (les 2 latéraux sont appelés cerques, le médian, couvert de soies, s'appelle l'épiprocte).

Les jeunes sont blancs et prennent la couleur argentée trois à quatre semaines après leur naissance. Le lépisme étant amétabole, le développement larvaire s'effectue par mues successives sans modifications notables de l'aspect général. Un lépisme vit en moyenne trois ans, bien que des individus aient dépassé les sept ans.

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Punaises de lit

L'appellation punaise des lits peut désigner plusieurs espèces d'hétéroptères de la famille des Cimicidae, selon les régions du monde où le terme est employé. Exclusivement hématophages, elle piquent et sucent le sang de leur hôte. Au début du XXIe siècle, certaines espèces de punaises semblent de nouveau proliférer.

Ce sont des insectes exclusivement nocturnes, mais lorsque la population augmente ceux-ci peuvent se promener même le jour. Les punaises véhiculeraient en outre des pathogènes résistants aux antibiotiques L'éradication des punaises de lit est un travail long et difficile, même avec les techniques modernes.